Bureau des Arts

Nouveaux Partenariats

 

En novembre 2019, neuf nouveaux théâtres ont rejoint les partenaires du BdA. Vous ne les connaissez peut-être pas encore, mais votre curiosité sera vite satisfaite. Voilà les heureux élus :

  • International Visual Theatre est un centre socio-culturel et un laboratoire de recherche sur la culture sourde et la LSF. C’est un espace d’échange, de rencontre et de découverte pour les sourds et les entendants regroupant un théâtre, un centre de formation et une maison d’édition. IVT est aujourd’hui un lieu unique en France qui, à 40 ans d’existence, porte un projet de développement essentiel pour le rayonnement de la langue des signes. Chaque saison IVT accueille une quinzaine de spectacles, une dizaine de soirées thématiques (projections, conférences, rencontres…) et plusieurs résidences de création. Les projets sont pour moitié des spectacles bilingues LSF – français et pour moitié des spectacles dits « visuels » (sans parole). Les compagnies invitées viennent de toute la France, et d’Europe. L’ensemble des propositions s’adresse à tous, sourds et entendants.

 

  • Le Point-Virgule est une salle de spectacle au cœur du Marais spécialisée dans l’humour et le stand-up. Fondé en 1975 par une bande de jeunes comédiens, dont Gérard Lanvin et Anémone, le lieu s’appelle tout d’abord « La veuve Pichard » ; il devient le Point Virgule en 1978. Véritable tremplin artistique, le Point Virgule accueille chaque jour de nombreux artistes ; bon nombre d’entre eux ont fait leur début sur cette scène : Jean-Marie Bigard, Pierre Palmade, Elie Kakou, Laurent Ruquier, Chantal Ladesou, Florence Foresti…

 

  • Le Mouffetard a pour mission de défendre et promouvoir les formes contemporaines des arts de la marionnette dans leur plus grande diversité, en s’adressant autant à un public adulte qu’à un public enfant. Au croisement des genres, le nouveau théâtre de marionnettes associe bien souvent le théâtre, l’écriture, la danse, les arts plastiques et les recherches technologiques dans le domaine de l’image et du son. Il met en outre à disposition, grâce à son centre de ressources, un fonds unique de documents consacré à la marionnette. C’est également un espace de liberté et d’invention pour les installations d’artistes.

 

  • Le Théâtre aux Mains Nues est une plateforme d’essai dédiée au théâtre de marionnette et aux arts associés. Il s’ouvre aux publics, aux artistes, aux chercheurs. Quatre champs d’action alternent dans la saison : la programmation, la formation professionnelle de l’acteur-marionnettiste, les actions culturelles et artistiques, les chantiers de la création. Implanté au cœur du territoire parisien du vingtième arrondissement depuis sa fondation par Alain Recoing, il a depuis été confié à la direction de Pierre Blaise. Des débats, des expérimentations, des expositions, des visites du théâtre sont autant de points d’accueil offerts aux passants du hasard.

 

  • Le T2G – Théâtre de Gennevilliers est un Centre dramatique national situé dans l’ancienne “banlieue rouge” de Paris. Haut lieu de la création théâtrale contemporaine et établissement de référence des écritures contemporaines, il accueille et produit depuis sa création des artistes majeurs de la scène française et internationale. Son projet actuel pense le théâtre comme un lieu de vie permanent, où la rencontre entre artistes et publics est au cœur du travail de création, ouvert à toutes les pratiques : théâtre, danse, arts visuels, arts performatifs, etc.

 

  • Le Lavoir Moderne Parisien est situé au cœur du quartier foisonnant de la Goutte d’Or, qui fait souvent parler de lui pour de mauvaises raisons. Pourtant, l’équipe du théâtre est certaine que ce quartier sera le plus dynamique de Paris, le plus riche pour les artistes, le plus parlant pour la réussite du multiculturalisme, car la culture libérée en partie des contraintes économiques est un vecteur fort d’attractivité. Porteur dans son ADN des idées qui lient, qui rapprochent, qui aiguisent nos regards, le Lavoir Moderne Parisien est un barrage contre les nombreux courants actuels qui divisent. Ce théâtre dit « de quartier », fait de l’art, accompagne et promeut les artistes émergents, accueille des artistes plus expérimentés pour profiter et faire profiter de leur regard et leur savoir-faire, soutient les nouvelles écritures, en partenariat avec tous les acteurs culturels intéressés par sa vision. En programmant aussi de la musique et des performances, il veut redonner le goût du théâtre à la jeunesse et plus largement, à celleux qui n’osent pas franchir son seuil.

 

  • Trois théâtres de la Cartoucherie, un ancien atelier des poudres de la ville de Paris, détruit pendant la répression de la Commune par des mutins préférant se faire sauter plutôt que de se rendre et reconstruit trois ans plus tard dans le bois de Vincennes. Durant la guerre d’Algérie, elle est transformée en centre de rétention, et l’armée n’en partira qu’à la fin des années 1960.
    • Le Théâtre du Soleil a été créé à l’initiative d’Ariane Mnouchkine le 29 mai 1964. Il a fêté ses 50 ans en 2014. Fondé par dix étudiants, le Théâtre du Soleil est d’emblée organisé comme une SCOP, où les droits et devoirs de chacun sont les mêmes. Conduit par Ariane Mnouchkine, le Soleil doit devenir « le plus beau théâtre du monde », lieu de l’utopie qu’elle identifie au « possible non encore réalisé ». Lorsque la troupe investit la Cartoucherie à l’été 1970, elle servait de squat aux prostituées et aux blousons noirs du quartier. La troupe réalise elle-même tous les travaux de réhabilitation de cet espace tombant en ruine. Les spectacles du Soleil ont toujours été des spectacles engagés d’une manière ou d’une autre, avec une parole critique sur l’époque, cherchant à avoir une vraie fonction sociale dans la société. Ils sont porteurs d’une dimension humaniste et politique au sens noble du terme.
    • Le Théâtre de la Tempête s’établit en 1971 sur le site de la Cartoucherie : « Un hangar suffit », avait déclaré Clément Poirée, et il l’avait nommé la Tempête, en hommage à Shakespeare et aussi à Aimé Césaire dont il venait de monter Une Tempête, adaptation pour un théâtre nègre. Encore aujourd’hui, accueil et création, répertoire et modernités, metteurs en scène confirmés ou nouvelles compagnies, rencontres et ateliers de formation : la diversité est revendiquée et fait acte d’identité du théâtre. Il s’agit de faire vivre les valeurs de la Tempête : convivialité, indépendance, liberté, diversité, éclectisme.
    • Le Théâtre de L’Épée de Bois s’est également installé dans l’enceinte de la Cartoucherie dans les années 70. Il accueille des spectacles de théâtre contemporain créés par la troupe de l’Épée de Bois ou par des compagnies extérieures. La direction du théâtre et de la troupe du même nom est assurée par Antonio Diaz-Florian.

Puis, en septembre 2020, un nouveau théâtre partenaire est arrivé juste à temps pour le premier tirage :

  • Le Théâtre Gérard Philipe est un centre dramatique national à Saint-Denis. À l’origine, le bâtiment est une salle des fêtes municipale construite en 1902, qui accueillait un public et des événements éclectiques. Le théâtre prend le nom de Gérard Philipe en 1960, puis obtient le statut de Centre dramatique national en 1983. La fin du XXe siècle voit le théâtre s’imposer de plus en plus dans la scène parisienne, notamment grâce à Stanislas Nordey et son projet dit « Théâtre Citoyen » qui parie sur une ouverture du théâtre toute l’année, un prix de places unique à 50 francs, la production et l’accueil de jeunes compagnies et de nouveaux auteurs. Depuis avril 2020, c’est Julie Deliquet qui a repris la direction du théâtre.

Pour retrouver les autres théâtres partenaires du BdA, rendez-vous ici.


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