Bureau des Arts

Danse classique

Casse-Noisette

Mis en scène et chorégraphié par Noureev sur une musique de Tchaikovsky

03/12/2014 à 19h30 à l’Opéra Bastille

14 places, catégorie 5/6, 18 euros.

10 places, catégorie 4, 33 euros.

Quand Tchaikovsky revient au pays de l’enfance, l’enchantement et la nostalgie envahissent sa musique, mais les cauchemars et les peurs aussi. Au retour de cet étrange voyage au pays de l’imaginaire, il composa un de ses plus fabuleux chefs-d’oeuvre : une musique d’un lyrisme et d’une invention incomparables, rêveuse et parfois inquiétante, où tournoient des mirlitons, des flocons de neige et mille fleurs. Un soir de Noël, la jeune Clara se voit offrir un casse-noisette, pantin inanimé qu’elle tient dans ses bras avant de sombrer dans un profond sommeil. Elle plonge alors dans un rêve étrange où soldats de plomb, rats et chauve-souris se livrent bataille. Guidée par son petit hussard de bois, devenu prince charmant, Clara affronte ses peurs et ses doutes comme autant de sentiments nouveaux et inconnus. Dans la version de Rudolf Noureev, le divertissement se fait alors épopée initiatique. Casse-Noisette réunit la Compagnie et les élèves de l’École de Danse pour un véritable morceau de bravoure.

Allez  voir  ou  revoir ce  ballet incontournable de Tchaïkovsky ! Que vous soyez fin connaisseur ou simplement curieux, vous ne serez pas déçu-e

La Source

Chorégraphié par Jean-Guillaume Bart sur des musiques de Léo Delibes et Ludwig Minkus

10/12/2014 à 19h30 à l’Opéra Garnier.

6 places, catégorie 5/6, 15 euros.

4 places, catégorie 4, 30 euros.

La Perse légendaire et fantastique sert de décor aux amours contrariés du chasseur Djémil, de la belle Nouredda, promise au Khan, et de Naïla, l’esprit de la source. Pour sa première création pour le Ballet de l’Opéra, Jean-Guillaume Bart, Danseur Étoile, ravive une oeuvre oubliée du répertoire, créée à l’Opéra de Paris en 1866. La partition claire et imagée associe Ludwig Minkus et Léo Delibes, qui compose alors son premier ballet. Le livret d’Arthur Saint-Léon et Charles Nuitter, futur auteur de Coppélia, puise dans le romantisme wagnérien, l’orientalisme et les influences shakespeariennes et oppose au monde réel celui des elfes, des nymphes et des êtres immatériels. En étroite collaboration avec le dramaturge Clément Hervieu-Léger, Jean-Guillaume Bart redonne à La Source sa fraîcheur originelle. Il signe une grande histoire dansée, poétique et virtuose, magnifiée par les costumes flamboyants de Christian Lacroix et l’espace scénique évocateur d’Eric Ruf.

Si la technique reste très classique, le déroulement l’est beaucoup moins. Jean-Guillaume Bart, ancien danseur étoile, rompt avec le traditionnel schéma « scène d’exposition, suites de variations puis final festif » pour donner à ce ballet oublié une dynamique singulière et un souffle nouveau. Ce ballet avait ébloui au XIXème siècle et nous sommes surs que ce spectacle en fera autant.  

Le Chant de la terre

Chorégraphié par John Neumeier sur une musique de Gustav Mahler

04/03/2015 à 19h30 à l’opéra Garnier

10 places, 45 euros (soirée de gala). Le prix comprend aussi un magnifique buffet et du champagne (du Ruinart s’il vous plait !) à volonté.

John Neumeier ancre son œuvre dans une profonde sensibilité musicale mais c’est probablement chez Gustav Mahler qu’il trouve les correspondances les plus profondes à ses préoccupations et à son univers artistique. Invité à créer une nouvelle chorégraphie pour le Ballet de l’Opéra, il poursuit son exploration de l’œuvre du compositeur et se confronte au grandiose Chant de la terre pour en traduire en chorégraphies les émotions et les mystères. Puisant dans son propre imaginaire poétique, John Neumeier évoque en images la fatalité et la noblesse de la condition humaine dont résonnent les six Lieder de la partition, inspirés de poèmes chinois.

En plus d’une oeuvre magnifique et inédite, vous profiterez d’un buffet. Tenue correcte exigée !

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La Bayadère

Musique de Léon Minkus, chorégraphie de Marius Petipa

11/03/2015 à 20h au Théâtre des Champs Elysées

11 places, 20 euros.

*Attention* : Les places pour la Bayadère ne seront mises en jeu que lors du second tirage au sort qui aura lieu au mois de Janvier

Michel Petipa est un danseur, maître de ballet et chorégraphe français ayant vécu une grande partie de sa vie en Russie. Il a chorégraphié de nombreux ballets aujourd’hui entrés dans le répertoire classique, comme La Belle au bois Dormant, Casse-Noisette ou Le Lac des Cygnes. Créé en 1877, La Bayadère est une de ses œuvres phares, bien qu’il soit longtemps resté inconnu en Occident.  Se déroulant en Inde, ce ballet met en scène les conflits classiques du ballet romantique : amour, jalousie, vengeance.

A découvrir ou redécouvrir, avec la grande Irina Kolesnikova.

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Roméo et Juliette

Par Le Saint-Pétersbourg ballet théâtre, étoile : Irina Kolesnikova

13/03/2015 à 20h au Théâtre des Champs Elysées

20 places, 20 euros.

Le Saint-Pétersbourg ballet théâtre reprend ici le ballet en trois actes de Sergueï Prokofiev, basé sur l’œuvre de Shakespeare. Sergueï Prokofiev, né en 1891 et mort en 1953, a composé de divers concerto, symphonies, musiques de films, opéras mais aussi de célèbres ballets dont Roméo et Juliette fait partie aux côtés de Cendrillon notamment. Roméo et Juliette est particulièrement apprécié pour sa grande variété mélodique, et ses thèmes marquants comme la célèbre Danse des chevaliers.

L’interprétation de Juliette par la grande Irina Kolesnikova devrait être une réussite !

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Le Lac des cygnes

Mis en scène et chorégraphié par Noureev sur une musique de Tchaikovsky

19/03/2015 à 19h30 à l’Opéra Bastille.

26 places, catégorie 5/6, 18 euros.

Puisant aux sources des anciennes légendes nordiques, où de jeunes filles sont transformées en cygne par un terrible maléfice, Tchaikovsky compose en 1876 son premier ballet, Le Lac des cygnes, d’une singulière douceur et mélancolie. Comme en écho à sa propre expérience, où l’amour rêvé demeure impossible, la partition se place sous le thème de la fatalité. Mais l’oeuvre restera incomprise jusqu’à ce que Marius Petipa lui donne sa propre lecture chorégraphique en 1895. Il déploie pour le corps de ballet féminin, avec le concours de Lev Ivanov, de majestueuses figures et crée le mythe de la danseuse-cygne, qui deviendra la ballerine par excellence. Dans la version que Rudolf Noureev imagine pour le Ballet de l’Opéra en 1984, le prince Siegfried prend toute son ampleur psychologique. Personnage romantique et déchiré, il fuit une réalité imposée pour se réfugier dans un monde imaginaire et fantastique. Il introduit également la figure de Rothbart, précepteur manipulateur et machiavélique, donnant une dimension plus complexe à ce chef-d’oeuvre du ballet d’action

C’est tout simplement le plus célèbre de tous les ballets. C’est l’idéal pour découvrir le monde de la danse classique. La qualité des costumes et des danseurs de l’Opéra de Paris sauront honorer la chorégraphie de Rudolf Noureev, lui même ancien de danseur de cette même compagnie.

Paquita

Chorégraphié par Pierre Lacotte sur des musiques de Ludwig Minkus et Edouard Marie Deldevez

11/05/2015 à 19h30 à l’Opéra Garnier.

8 places, catégorie 5/6, 15 euros.

Paquita de Joseph Mazilier enchanta Théophile Gautier à sa création à l’Opéra de Paris en 1846. Carlotta Grisi en fut l’une des principales interprètes et Marius Petipa fit voyager le ballet jusqu’en Russie, où il en donna une nouvelle version en 1882. Peu à peu disparu de la scène de l’Opéra, Paquita fut reconstitué avec ferveur par Pierre Lacotte en 2001. Intrigues, enlèvement, secrets de famille rythment cette oeuvre trépidante où les danses de caractère et la pantomime se mêlent à une technique exigeante. Les somptueux décors et costumes participent à créer un spectacle haut en couleur qui se déploie dans l’Espagne pittoresque du xixe siècle

Ce ballet fait également parti de ce qu’on nomme « les grands classiques ». Moins célèbre que le lac des cygnes ou Casse-Noisette, il est tout aussi impressionnant et entraînant que ces derniers. Également un très beau ballet pour s’initier à la danse classique.

L’Histoire de Manon

Chorégraphié par Kenneth MacMillan  sur une musique de Jules Massenet

20/05/2015 à 19h30 à l’Opéra Garnier.

10 places, catégorie 4, 15 euros.

Inspiré par les héros mythiques de l’abbé Prévost, Kenneth MacMillan exprime sa fascination pour les personnages égarés et les sujets dramatiques. Le chorégraphe suit fidèlement la trame du roman et restitue l’histoire tragique de cet être sensuel et ingénu, moins responsable que victime de son propre sort. Dans le Paris de la Régence, la société bourgeoise s’enivre dans le luxe et les plaisirs faciles. Emportée dans ce tourbillon, Manon ne sait pas résister aux tentations, entraînant dans sa chute le fidèle Des Grieux. Le chorégraphe construit son ballet sur une mosaïque d’extraits de Massenet trouvant dans sa musique toute la théâtralité, la fraîcheur et le romantisme nécessaires à cette grande fresque dansée. Les scènes de foule et de bal succèdent aux pas de deux passionnés jusqu’à l’issue sublime et tragique du ballet

Ce spectacle est un chef d’oeuvre. Nous attirons également votre attention sur le fait que ce sera le dernier ballet dans lequel vous pourrez admirez Aurélie Dupont. Elle y fera ses adieux après dix ans en tant que danseuse étoile d’exception.

Les Enfants du Paradis

Chorégraphié par José Martinez sur une musique de Marc-Olivier Dupin

04/06/2015 à 19h30 à l’Opéra Garnier.

20 places, catégorie 4, 15 euros.

S’appuyant essentiellement sur le scénario poétique de Prévert que réalisa magistralement Marcel Carné, le Danseur Étoile José Martinez signe avec Les Enfants du paradis son premier grand ballet pour la Compagnie. Le chorégraphe fait revivre un Paris disparu, celui du Boulevard du Crime de la première moitié du xixe siècle, de ses artistes, de ses théâtres et de ses cabarets. Dans une scénographie évoquant un plateau de cinéma, imaginée par Ezio Toffolutti, et avec les costumes d’Agnès Letestu, Danseuse Étoile, le mime Baptiste déroule le fil de ses souvenirs : sa rencontre avec Garance, son amour impossible pour cette femme merveilleuse et insaisissable, l’univers du spectacle et de sa magie, la scène, la coulisse et les frontières parfois si ténues entre le réel et l’illusion. Sur une partition originale de Marc-Olivier Dupin, la chorégraphie alterne les grands ensembles et l’intimité des pas de deux amoureux.

Un ballet moins conventionnel. L’adaptation du film de Marcel Carmé était un pari risqué pour José Ramirez. Avec l’aide du réalisateur François Roussillon, celui-ci le relève avec succès : à ne pas manquer !