Bureau des Arts

2014-15 Opéra Comique

Au Monde

De Philippe Boesman, d’après Joël Pommerat : Au Monde

Mis en scène par : Joël Pommerat, direction musicale : Patrick Davin,

22/02/15 15h à l’Opéra Comique (durée 2h00, sans entracte, introduction à l’œuvre 40 min. avant la représentation, par Agnès Terrier)

10 places, 15 euros

“C’est généreux et impressionnant !” : Au Monde de Joël Pommerat avait reçu un très bonne accueil sur les planches de l’Odéon, c’est maintenant sous un angle lyrique que Philippe Boesman revisite cette fable, à la recherche du mystère et de l’étrangeté au cœur du réel. Toute la portée symbolique de la pièce se voit exploité dans cette approche nouvelle, renouvelant l’intimité de ce huis clos familial. Le retour du fils prodigue provoque une mise à nu des personnages, qui s’esquissent, leur contours mouvants laissant l’imaginaire du public travailler. Fusent alors des discours contradictoires, sur le réel de chacun, qui construiront une esthétique unique. Alliée à la partition de Patrick Davin, elle sera assurée de vous surprendre.

Pour sa nouvelle création, Philippe Boesman s’entoure du directeur artistique de l’Orchestre Symphonique de Mulhouse, et de Joël Pommerat, qui continue de réinventer sa pièce : créée en 2004, il la remonte 8 ans plus tard en 2013, avec les mêmes acteurs, la voici maintenant adaptée à l’Opéra comique, mûrie, mature.

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Le Pré aux Clercs

De Ferdinand Hérold, d’après Prosper Mérimée : Chronique du règne de Charles IX

Mise en scène et décors par : Éric Ruf, direction musicale : Paul McCreesh, chœur : accentus, Orchestre de la Fondation Gulbenkian.

25/03/15 20h à l’Opéra Comique (durée 3h00, avec entracte, introduction à l’œuvre 40 min. avant la représentation, par Agnès Terrier)

10 places, 15 euros

On s’y donnait rendez vous pour s’affronter en duel. En 1558, une quinzaine d’année avant le massacre de la Saint Barthélémy, quatre mille hugenots sont poursuivis par le Roi pour y avoir chanté des psaumes. Éric Ruf et Paul McCreesh nous peignent un portrait des jours précédant la Saint Barthélémy, entre drame et comédie. Amour et trahison fraternelle d’un côté, personnages trucculents de l’autre, le récit sera comblant de rebondissements.

Cette œuvre, l’une des plus jouées à l’Opéra Comique, est ici reprise par l’administrateur de la Comédie Française, Éric Ruf, qui lui donne un nouveau souffle, pour le tricentenaire de la salle Favart.

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