Bureau des Arts

Comédies musicales

Cabaret Barbara

23/10/2014 à 18h30 au Studio Théâtre (Comédie-Française)

10 places, 9 euros.

Béatrice Agenin aborde l’univers de cette artiste exceptionnelle en réunissant des comédiens de toutes générations. Avec des voix et des tempéraments contrastés, ils chantent cette oeuvre marquée par la personnalité de son interprète. Le timbre particulier de Barbara, son phrasé proche de la mélopée, son physique restent dans toutes les mémoires attachés aux mélodies envoûtantes qu’elle a composées. Une promenade dans cet immense répertoire, pour nous entraîner vers les chansons de jeunesse qui racontent les espoirs d’amour, mais aussi vers les chansons drôles et piquantes ou celles plus profondes de la maturité.

Monique Serf, dite Barbara (1930-1997), auteure-compositrice et interprète, naît à Paris dans une famille juive. Après l’errance de la guerre, elle débute des études de chant lyrique. Elle fait ses premiers pas dans les cabarets, à Bruxelles (Le Cheval blanc) et à Paris (La Rose rouge, Chez Moineau, L’Écluse). Elle connaît le succès public à Bobino et avec son premier album, Barbara chante Barbara, en 1965. S’ensuit une carrière prolifique ponctuée de compagnonnages avec d’autres grands de la chanson (Brassens, Moustaki, Brel…). Indéfectiblement attachée à son piano noir, Barbara traverse les générations, créant avec son public une relation fusionnelle et atypique. Elle construit un répertoire désormais érigé en classique, regard intime et sensible d’une artiste sur le monde, engagée dès les années 1990 dans la lutte contre le sida.

Béatrice Agenin, pour ce cabaret, souhaite mettre l’accent sur la poésie des textes de Barbara, les histoires, les émotions quotidiennes, les petits plaisirs de la vie que ses chansons racontent. Faire entendre ces mots dans le cadre intime du Studio- Théâtre permet de retrouver la Barbara des débuts, celle des cabarets avant qu’elle ne devienne l’immense Barbara, icône incontournable, découvrant, derrière la mélancolie, un versant plus lumineux de l’oeuvre de la dame en noir.

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An American in Paris

Chorégraphié et mis en scène par Christopher Wheeldon sur une musique de George Gershwin

03/12/2014 à 20h au théâtre du Châtelet

25 euros, cat 4, 20 places.

Après la libération, désireux de reprendre sa vie et de tirer un trait sur les violences de la Seconde Guerre mondiale, le vétéran Jerry Mulligan s’installe à Paris et tente de se faire un nom comme artiste peintre. Il trouve un soutien en la personne de Milo Davenport, une riche américaine au passé trouble. L’existence de Jerry se complique lorsqu’il tombe amoureux de Lise, jeune vendeuse parisienne qui porte aussi sa part de secrets, car son ami Adam – un compositeur juif américain, et Henri – un aristocrate parisien – se disputent également son amour. Cette situation sans issue ne trouve de dénouement que dans le miracle de la danse, sur les musiques et lyrics parmi les plus beaux jamais composés. Ce récit culte de jeunesse et d’errance dans le Paris d’Après-Guerre est ici repensé pour la scène du 21e siècle.

Pour la première fois au monde, ce film mythique est adapté à la scène sous la forme d’une comédie musciale. La chorégraphie et la mise en scène, signées Christopher Wheeldon, s’annoncent grandioses. En effet, ancien soliste du New York City Ballet et chorégraphe émérite, Christopher Wheeldon a l’habitude de monter de grosses productions dans les lesquelles il s’efforce d’insuffler au ballet classique un souffle nouveau et un esprit d’innovation. Nous sommes surs qu’il y parviendra une fois de plus  avec ce  nouveau spectacle.

Sing’ing in the rain

Chorégraphié par Gene Kelly

17/03/2015 à 20h au Théâtre du Châtelet

20 places à 29 euros

L’histoire se déroule à Hollywood, à la fin de l’ère du cinéma muet.
D’origine modeste, Don Lockwood ancien danseur, musicien et cascadeur est devenu une star du cinéma muet. A son grand dam, Lina Lamont, son insipide et antipathique partenaire, est persuadée qu’ils forment un couple à la ville comme à l’écran. Alors que Le Chanteur de Jazz, le tout premier film parlant, connaît un succès fulgurant, le directeur du studio R.F Simpson n’a d’autre choix que de convertir le nouveau film du duo Lockwood / Lamont. L’équipe de production est confrontée à de nombreuses difficultés, notamment l’insupportable voix de crécelle de Lina Lamont.
Le meilleur ami de Don Lockwood, Cosmo Brown, a l’idée d’engager Kathy Selden pour doubler la voix de Lina et de transformer The Dueling Cavalier en comédie musicale intitulée The Dancing Cavalier. Entretemps, Don tombe amoureux de Kathy. Linda découvre leur idylle naissante et, furieuse, exige qu’à l’avenir Kathy continue de jouer les doublures et demeure pour toujours dans l’anonymat. Cette idée révolte Simpson, mais il n’a d’autre choix que d’accepter, tout comme Kathy, liée au studio par contrat.
La première de The Dancing Cavalier est un triomphe. Le public conquis réclame une chanson de Lina. Don et Cosmo décident d’improviser : ils proposent à Lina de chanter en playback pendant que Kathy, dissimulée derrière le rideau, créé l’illusion en chantant en simultané dans un second micro. Lina commence à « chanter », Don, Cosmo et Simpson remontent le rideau derrière elle…

Qui n’a jamais siffloté I’m singin’ in the rain, just singin’ in the rain ? Le moment mythique de Gene Kelly « sous la pluie » est ancré dans toutes les mémoires. Cette année, et pour notre plus grand plaisir, le théâtre du Châtelet nous propose enfin sa vision d’un musical incontournable en réunissant la même équipe de création que pour My Fair Lady.

Singin-in-the-Rain