Bureau des Arts

CAtalogue Des spectaCLes – Tirage de Printemps 🌼

Vous pouvez trouvez ici le catalogue visuel des spectacles proposés par le BdA pour le prochain tirage !

Cirque

Parc de la Villette (Grande Halle)


JOHAN BICHOT / CIE OCTOBRE 82

Mercredi 21 mai – 20h

 Parc de la Villette (Grande Halle)


https://www.lavillette.com/manifestations/plateau-cirque

Description

Dans cette farce métaphysique, Johan Bichot incarne un personnage qui semble sorti d’un film muet et se débat avec le monde qui l’entoure, condamné à essayer d’attraper des objets se dérobant à sa main. Sans trop savoir pourquoi. Il déploie ainsi des trésors de gestuelle, astuces acrobatiques et constructions en équilibre fragile pour saisir des cubes d’un argile malléable, suspendus à des cintres. Un drôle de Graal pour une étonnante chorégraphie.


Théâtre 71 Malakoff


Armour

Mardi 20 mai – 20h

 Théâtre 71 Malakoff


https://malakoffscenenationale.fr/theatre-71/programme/armour

Description

Durée : 1h

Trois hommes bien costauds, cernés de protections sportives, se tiennent bras dessus, bras dessous. Avec ce tableau quasi-mythologique comme point de départ, le trio d’acrobates formé par Arno Ferrera, Gilles Polet et Charlie Hession offre une variation pour le moins athlétique autour d’un motif simple : les codes de la virilité.

Dans l’intimité d’un dispositif tri-frontal, exposés à la vue des spectateurs, impossible pour les trois gaillards de faire illusion très longtemps. Au gré des portés acrobatiques, des jeux d’équilibre et des mains à mains renversants, il faudra bien abandonner quelques boucliers et se découvrir un peu pour éviter la chute ou l’asphyxie. Subtil et sensuel, généreux et stimulant, Armour met la virtuosité de l’acrobatie au service de l’émancipation. Messieurs, finis les fantasmes de toute-puissance : il est temps de déposer l’armure et d’oser la vulnérabilité. Promis, on respire mieux sans cotte de mailles.


Concert

Théâtre de l’Athénée


Lundi musical avec Marianne Crebassa et Alphonse Cemin

Description

Depuis leur rencontre à l’Académie de l’Opéra de Paris, la mezzo-soprano Marianne Crebassa et le pianiste Alphonse Cemin ne se quittent plus et ont joué en duo Scala de Milan, au Konzerthaus de Vienne, au Palau de les Arts Valencia… Interprète marquante des grands rôles mozartiens, Marianne Crebassa a triomphé à Salzbourg et à Milan comme dans des récitals aux côtés de Daniel Barenboim, Fazıl Say ou Joseph Middleton. Elle sera pour la première fois sur la scène de l’Athénée.


Théâtre Silvia Monfort


Impérial Orphéon

Samedi 24 mai – 20h

  Théâtre Silvia Monfort (Cabane)


https://theatresilviamonfort.eu/events/imperial-orpheon-2

Description

Sortie du creuset de la bouillonnante compagnie Impérial, Impérial Orphéon s’affirme depuis plus de douze ans comme une formation atypique à l’énergie explosive. Ses quatre musiciens poly-instrumentistes virtuoses – Boris Boublil, Gérald Chevillon, Antonin Leymarie et Damien Sabatier – à la complicité sans faille, vous embarquent dans un concert qui devient vite une invitation à la danse, au son d’une musique puissante, généreuse et inattendue. Des folklores de tous bords composent un show haut en couleur.

Aux emprunts brésiliens se mêlent des transes orientales, les valses s’invitent dans des grooves magnétiques, des mélodies lyriques planent sur une pop héroïque. Le Fantôme de l’Opéra rode gaiement dans la sphère de ces doux allumés, tout comme l’esprit du jazz régulièrement invoqué dans ce kaléidoscope sonore des plus mirifiques. Un bal à la fois festif et exigeant, universel et diablement original…


Danse

Grande Halle de la Villette


a Folia / Static Shot

Lundi 5 mai – 20h

  Grande Halle de la Villette (organisé par le Théâtre National de Chaillot)


https://theatre-chaillot.fr/fr/programmation/2024-2025/ccn-ballet-de-lorraine-dir-maud-le-pladec-marco-da-silva-ferreira-maud-le

Description

Fidèle à son ambition de porter un nouveau répertoire, le Ballet de Lorraine présente deux créations commandées à Maud Le Pladec et Marco da Silva Ferreira, qui explorent la plasticité et l’énergie du groupe. 

Soit deux pièces traversées par l’euphorie et l’extase, qui forment un programme très excitant. Maud Le Pladec a imaginé Static Shot comme un plan cinématographique d’une trentaine de minutes, où le mouvement et le regard ne s’arrêtent jamais. Au plateau, les corps et les sons font bloc en un Climax permanent. Porté par les 130 battements par minutes de la musique signée DJ Chloé et Pete Harden, le groupe bouge à l’unisson et se recompose en permanence, en une chorégraphie pop et hypnotisante. C’est aussi une forme de transe collective qu’explore le chorégraphe portugais Marco da Silva Ferreira en s’inspirant de la Folia, danse folklorique d’origine rurale, qui offrait aux bergers du 16e siècle une échappatoire aux conventions sociales. Elle est à l’origine d’un thème qui a traversé l’histoire de la musique, sur lequel le compositeur baroque Arcangelo Corelli a imaginé une variation, ici revisitée en version eurodance avec des synthétiseurs. Une mise en miroir de la fête portugaise et des danses de notre époque.


Sydney Dance Company, Twofold

Vendredi 13 juin – 20h00

  Théâtre de la Villette


https://www.lavillette.com/en/manifestations/sydney-dance-company

Description

La plus grande compagnie de danse contemporaine d’Australie présente deux pièces aux contours très différents, par les chorégraphes Rafael Bonachela et Melanie Lane.

Fondée en 1969, la Sydney Dance Company s’est hissée à un niveau d’excellence rare, forgeant un vocabulaire gestuel abstrait et physiquement exigeant. Le spectacle Twofold en est une démonstration éclatante, qui réunit la reprise d’une pièce créée en 2021 par son directeur Rafael Bonachela et la nouvelle création de Melanie Lane. Avec Impermanence, le chorégraphe d’origine catalane explore les points de contact entre beauté et dévastation, en harmonie avec la pièce pour quatuor à cordes commandée au compositeur américain Bryce Dessner, nourrie de l’émotion provoquée par les ravages du feu en 2019, dans le bush australien comme à Notre-Dame de Paris. Avec Love Lock, la chorégraphe australo-javanaise Melanie Lane s’interroge sur la forme que pourrait prendre la danse folklorique au XXIe siècle, sur une bande-son électronique signée du compositeur anglais Chris Clark. La pièce imagine une danse qui se ferait l’écho des mutations d’un monde en danger mais aussi du dialogue entre les cultures, pour nous émouvoir, nous alerter et nous inspirer.


Théâtre du Châtillon


Dança Frágil

Vendredi 16 mai – 20h

  Théâtre du Châtillon


https://www.theatreachatillon.com/lagenda/danca-fragil

Description

De la pop aux vidéos Tik Tok, du hip hop au voguing, Dança frágil fait défiler sur scène les gestuelles des danses urbaines et populaires au Brésil où, sous l’apparence des postures stigmatisées, se révèlent la violence et l’hypocrisie de nos sociétés.

La danse, manifestation humaine éphémère par nature, se réinvente sans cesse à travers les âges. À l’heure des réseaux sociaux et de l’avènement du virtuel, à l’ère d’un monde rapide et hyperconnecté où les changements de mode et le jetable sont rois, la danse traduit elle aussi la transformation des corps et de la société.

Renato Cruz, chorégraphe brésilien et directeur artistique de la compagnie Hibrida, s’appuie dans son travail artistique sur les stéréotypes de la danse de rue pour mieux les dépasser.

Avec l’énergie et l’engagement des cinq interprètes de Dança frágil, il expose sur scène les marques laissées dans les corps par le racisme, le classisme, le sexisme et toutes les autres formes de violences en questionnant qui parmi nous à le droit de danser aujourd’hui et sous quelle forme.


Théâtre de la Commune-Aubervillier


O Samba do Crioulo Doido

Description

Il y a vingt ans, Luiz de Abreu dansait O Samba do Crioulo Doido. Un solo corrosif d’une violence et d’une honnêteté sans égal. Calixto Neto a repris le flambeau. Pris en tenaille entre exotisme et érotisme, le corps noir, objet de tous les fantasmes, retourne les stéréotypes et emblèmes du Brésil par la danse de l’histoire coloniale de son pays. De la samba à la feijoada, en passant par l’appropriation du drapeau national, il fait de la grâce la plus efficace des subversions.

Projection après chaque représentation du film réalisé par Calixto Neto

O Samba do Crioulo Doido, régle et compas.

« La rencontre transgénérationnelle entre deux artistes noirs est un événement (malheureusement) rare et incroyable au Brésil. Conscient de cette opportunité unique, j’ai décidé d’enregistrer cette rencontre, qui a eu lieu à Salvador, Bahia, Pantin et Orléans. Le film montre le processus de transmission d’une pièce de danse historique, significative pour la communauté artistique brésilienne, notamment la communauté noire, grâce à sa force politique, sa génialité et sa puissance revendicatrice. Gilberto Gil, un des plus célèbres musiciens brésiliens, un jour a dit que la Bahia lui a donné règle et compas, pour dire que Bahia lui a appris à vivre et en étant soi-même. O Samba do Crioulo Doido : règle et compas, raconte un processus de transmission d’un heritage en danse. Un geste nécessaire pour que les histoires des artistes noir.es ne soient plus effacées ou oubliées de nos récits historiques. » Calixto Neto


Feijoada

Description

Objet de controverses passionnées, la feijoada est un symbole hautement politique de la gastronomie brésilienne. Dans cette œuvre choré-gastronomique, Calixto Neto revient sur l’origine de la recette composée à partir des restes des maîtres et issue de la cuisine des personnes mises en esclavage… Des questions émergent : quelles sont les chairs les moins chères ? Quels sont les corps frappés par l’inégalité ? Sans imposer de réponse, Calixto et ses complices proposent un cadre : être ensemble, danser ensemble, manger ensemble, manger cette histoire, célébrer cet instant.


Théâtre 71 Malakoff


Gounouj

Jeudi 15 mai – 20h

  Théâtre 71 Malakoff


https://malakoffscenenationale.fr/theatre-71/programme/gounouj

COUP DE COEUR ❤️ DE MAËLLA
Description

Durée : 1h

Issu de la renommée Batsheva Dance Company et repéré avec son premier spectacle Entropie, Léo Lérus tisse un fil entre traditions caribéennes et chorégraphies contemporaines.

Avec Gounouj, sa seconde création, il prend pour décor le site naturel de Gros Morne – Grand Anse, au nord de sa Guadeloupe natale. Au milieu des mangroves évoluent quatre danseur·euse·s, figurant par leurs mouvements la symbiose du monde naturel et sa capacité à se régénérer. Mi-humains, mi-gounoujs, iels développent une chorégraphie organique sur l’entraide et la symbiose. Habillés en fauve ou vert pâle, dans un espace sculpté par des sons et lumières qui forment une enveloppante nappe organique, les corps se recroquevillent, bondissent, suivent un parcours de racines ou de rhizomes, s’unissent ou se singularisent. Avec délicatesse, ils dessinent les contours de la forêt et formulent en creux les questions de résilience des environnements naturels. Face aux grands déséquilibres de notre époque, Gounouj réussit le tendre pari de se fondre à l’environnement sans jamais le bousculer.



Nyst + Intro

Vendredi 23 mai – 20h

  Théâtre 71 Malakoff


https://malakoffscenenationale.fr/theatre-71/programme/nyst-intro

Description

Durée : 1h10

Une soirée pour deux formes courtes de la jeune chorégraphe issue de la danse hip-hop Mellina Boubetra.

Son solo d’abord, porté par les mots de Julie Compans. Ensemble, elles construisent une expérience qui dépend aussi bien des mouvements que des mots posés. Mellina Boubetra ondule, cogne, glisse ou résiste. Julie Compans décrit tout ce qu’elle voit, précisément, délicatement, poétiquement. Elles font alors résonner ce qui échappe et laissent entendre l’invisible, créant des espaces où le public se sent libre de se glisser. Suivra Intro, la première pièce de Mellina Boubetra, initialement créée en trio et ici portée par huit danseuses. La chorégraphe élabore un dialogue dansé où les identités se révèlent, le dialogue se façonne, se découd ou devient plus intense, les résonances plus claires. Au son d’une partition électro en constante évolution, Intro est un accord vibrant de sincérité passé avec le public dans un face à face permanent.


Théâtre National de Chaillot


360

Description

Spectacle participatif

Enfant de la télévision et des réseaux sociaux, passionné par la scène et la comédie musicale, Mehdi Kerkouche est un infatigable. Après le succès de sa pièce PORTRAIT, présentée à Chaillot en 2023, le directeur du CCN de Créteil et du Val-de-Marne | EMKA dévoile sa nouvelle création : “360”

Dans un monde où les rapports humains oscillent entre ombre et lumière, cette nouvelle création se veut une exploration poétique et visuelle de cette dualité. À travers cette création chorégraphique, Mehdi Kerkouche cherchent à mettre en lumière les différentes facettes de nos relations et de notre engagement avec le monde qui nous entoure.

“Dans 360 (sa nouvelle création), je souhaite impliquer le public dès le début du spectacle dans un espace sans gradins, pour une expérience aussi proche que possible de celle des artistes. La scénographie est conçue pour permettre à chacun.ne de profiter de la performance sans contrainte, mais le public sera également invité à y participer. Les spectateurs se déplaceront et seront invités par les artistes à créer les différents espaces de jeu. L’objectif principal est de créer une communauté et de répondre aux questions essentielles de la vie en groupe. Les spectateurs alterneront entre le rôle d’observateur et de participants, cherchant à se connecter aux artistes pour répondre à la question : qu’est-ce qui nous rend vivant ?” Mehdi Kerkouche 

–> Les billets pour ce spectacle donnent accès à l’ensemble de la programmation de « On danse chez vous » du même jour. Vous pourrez ainsi venir dès 14h00 pour profiter de performances, ateliers, et d’autres surprises programmées par Mehdi Kerkouche. Le placement est libre et debout pour ce spectacle.


Théâtre de la Ville


Pina Bausch Tanztheater Wuppertal

Description

TOUTE LA DOUCEUR DE PINA BAUSCH POUR UNE PIÈCE TEL UN POÈME. UNE ODE À LA DANSE SOUS LE SIGNE DE L’EAU.

Œuvre tardive de la magicienne de Wuppertal, Vollmond dévoile une Pina Bausch plus sensuelle que jamais. Sous la pleine lune, propice à la contemplation, aux fantômes et aux rêves, on joue aux faunes et aux nymphes, flirtant avec ses désirs les plus intimes. Pièce-paysage avec son rocher et son plan d’eau romantique, Vollmond baigne dans les ambiances sublimes, sous sa pluie fine et ses averses. Et l’eau s’infiltre dans les mouvements, les costumes et les images scéniques signées Peter Pabst… En ces véritables oeuvres d’art, Pina Bausch inscrit une série de portraits dansés, plus émouvants les uns que les autres, redécouvrant le plaisir d’une danse ample et généreuse. Les femmes cessent d’être une proie et les hommes reprennent confiance dans une jubilation chaleureuse, pour vivre leur songe d’une nuit d’été.

(La)Horde, Ballet National de Marseille

Description

La place de l’humain à l’ère du tout-numérique

Nos avatars sont-ils encore le reflet de nous-mêmes? Ou bien le corps de l’homme hybride est-il déjà mu par ses identités virtuelles? La nouvelle création du Ballet national de Marseille interroge nos contradictions entre gestes machiniques et émotions sincères. Coachés par des cascadeurs professionnels et pionniers du Parkour, les danseurs livrent une chorégraphie de combat dans une scénographie monumentale qui leur sert d’agrès. Défis, attaques, fuites, étreintes et désir peu à peu se transforment pour révéler le potentiel de tendresse caché par la violence. Le Multivers est entré dans la danse!

Drag show

Théâtre de la Contrescarpe


La Cabarette

Dimanche 25 mai – 20h

  Théâtre de la Contrescarpe


https://tpa.fr/pieces-theatre-paris/la-cabarette-11225.html

Description

LE BURLESQUE KLUB – La Cabarette – par Rico Tourky-Brille

Drag King et Burlesque

La Cabarette ! Un cabaret au genre dérangé.

Osez vous approcher des agitateurs, des rigolos, des larmoyants, des grandiloquents, des extravagants…

Ici on aime l’art qui dérange parce que nos identités sèment le trouble…


Marionnettes

Théâtre Silvia Monfort


LOCO

Vendredi 16 mai – 21h

  Théâtre Silvia Monfort (Cabane)


https://theatresilviamonfort.eu/events/loco

Description

Inspiré du Journal d’un fou (1834) de Nikolaï Gogol, Loco, conte absurde et surréaliste incarné par deux comédiennes et une marionnette, traite de la frontière incertaine entre raison et folie. Poprichtchine, le héros de la nouvelle, est un petit fonctionnaire dont la vie s’étire entre routine et modestes plaisirs solitaires. La découverte d’un pouvoir extraordinaire lui donne l’espoir de changer son destin : conquérir enfin la femme qui lui était jusque-là inaccessible et accéder à un statut social honorable. Mais ce pouvoir est aussi le premier pas vers la folie… Pour traduire toute la densité de ce texte magistral, dans lequel Gogol dépeint mieux que personne notre quête du paraître, les deux interprètes s’accompagnent d’une marionnette saisissante de vérité, sorte d’avatar, corps multiple qui ouvre tous les possibles.


Opéra-Théâtre

Théâtre de Belleville


Ophélie Hors/Champ

Dimanche 18 mai – 20h

  Théâtre de Belleville


https://www.theatredebelleville.com/fr/ophelie-hors-champs

Description

C’est l’histoire d’une femme qui choisit de transformer la violence qu’elle subit en feu et de réécrire son propre destin : Ophélie, personnage-clé de Hamlet. Ni l’écho des désirs, fantasmes et ambitions des hommes, elle porte sa voix trop longtemps ignorée. Dans ce projet, nous explorons le hors-champs, cet espace où les tragédies intimes se nouent loin du regard des puissants. Ophélie n’est plus l’ombre d’un drame masculin, elle devient l’autrice de sa propre métamorphose. 

Le collectif TDM poursuit son projet de dissection de personnages emblématiques du répertoire théâtral classique à travers une forme transdisciplinaire où opéra et théâtre se mêlent. Dans cet espace scénique éclaté, où les sons et les corps racontent autant que les mots, se déploie une poésie du bouleversement : Ophélie ne se noie pas, elle brûle.


Théâtre

Théâtre de Belleville


304 jours

Lundi 12 mai – 19h15

  Théâtre de Belleville


https://www.theatredebelleville.com/fr/304-jours

Description

Peu de témoignages du vécu au sein de l’armée contemporaine sont rendus publics. Ici, trois générations racontent leur quotidien sous les drapeaux, des années 90 à aujourd’hui : un jeune appelé, une femme militaire, une jeune fille volontaire du SNU, dans une immersion visuelle inspirée de la BD. 

Réunissant autobiographie et récoltes de témoignages, 304 jours nous introduit dans ce qu’a été le service militaire obligatoire, et son écho actuel, le SNU, par la porte de l’intime. Dans la peau d’Ariski, de Lou, de Sandrine, et de jeunes appelés, on fait la découverte des règles de la vie militaire, de la chaîne de domination sur laquelle reposent les relations, on prend conscience avec lui des discriminations qu’instaurent les supérieurs, et de la solidarité qui naît entre appelés. La caserne forme une micro-société qui apparaît comme un miroir grossissant, presque caricaturant, de notre système social.


Théâtre de le Colline


Journée de Noces chez les Cromagnons

21 mai – 20h30

  Théâtre de la Colline


https://www.colline.fr/spectacles/journee-de-noces-chez-les-cromagnons

Description

Bienvenue chez les Cromagnons ! une famille libanaise qui, dans son quotidien, se débat comme tant d’autres, entre les bombes, les orages et les coupures d’électricité. Mais la journée à laquelle nous allons assister est tout à fait particulière, la fille aînée va se marier et tout doit être parfait pour la fête qui se prépare. Ne reste qu’à lui trouver le mari… mais on y croit ! Forcément, il y a bien un fiancé qui sera de la noce. À bout de nerfs on s’invective, on rit, on se querelle, on se réconcilie.

Wajdi Mouawad a écrit cette pièce à l’âge de 23 ans, comme une matrice à son théâtre : la nostalgie d’un monde perdu, la douleur de l’exil, l’ombre de la guerre civile libanaise. Un héritage que des parents laissent à une famille, mais leurs malheurs n’ont pas à devenir les douleurs des enfants…

Jamais mise en scène par le dramaturge lui-même jusqu’alors, Wajdi Mouawad choisit de proposer Journée de noces chez les Cromagnons dans sa langue maternelle avec une équipe essentiellement libanaise.




Comédie Française


Hécube, pas Hécube

Vendredi 30 mai – 20h30

  Salle Richelieu (Comédie Française)


https://www.comedie-francaise.fr/fr/evenements/hecube-pas-hecube

Description

Durée : 2h05

Pour sa première collaboration avec la Troupe, Tiago Rodrigues, directeur du Festival d’Avignon, s’empare de l’histoire d’Hécube. Et comme il est d’usage dans son théâtre d’une adresse directe au public, il mêle aux enjeux atemporels de la femme antique, troyenne, ceux d’une femme d’aujourd’hui, comédienne et mère, prise au cœur de tourments similaires. Tiago Rodrigues a coutume de dire qu’il n’écrit pas de pièces pour le théâtre mais pour les comédiennes et comédiens qui font la pièce. Ici donc, une actrice répète Hécube d’Euripide. Elle joue le rôle de la veuve de Priam. Celle qui, dans la défaite de Troie, a tout perdu : son époux, son trône, sa liberté, et pour sa plus grande souffrance, presque tous ses enfants. C’est une femme qui réclame justice.

Or la tragédie fictionnelle vient douloureusement flirter avec la réalité intime de la comédienne dont le fils autiste a été victime d’un système de maltraitance qu’elle dénonce et contre lequel elle s’insurge. Au temps des répétitions du spectacle se superpose avec ambiguïté celui de l’enquête judiciaire. Dans un décor unique et crépusculaire, ce sont deux mondes qui viennent se frotter l’un à l’autre, dans un entremêlement troublé, troublant, entre la tragédie du mythe et celle du réel, entre le jeu du théâtre et celui de la justice. Le spectacle, créé fin juin 2024 au Festival d’Avignon, arrive aujourd’hui sur le plateau de la Salle Richelieu après une tournée française et européenne qui l’a mené de Grèce en République tchèque, Slovaquie, Serbie, Slovénie, Turquie, Suisse, Espagne, Portugal, Belgique, Luxembourg…


La Souricière

Vendredi 6 juin – 20h30

  Théâtre du Vieux-Colombier (Comédie Française)


https://www.comedie-francaise.fr/fr/evenements/la-souriciere-2425

Description

Durée : 2h

« C’est un Feydeau policier! » lance Lilo Baur qui revient à la Comédie-Française pour une septième mise en scène avec une pièce méconnue, une pépite à découvrir dans l’immense œuvre littéraire d’Agatha Christie. Créée à Londres en 1952, « La Souricière (The Mousetrap) » offre le plaisir de retrouver au théâtre tous les ressorts du genre policier qui ont fait la renommée de la Reine du crime.

Le décor annonce immédiatement le cadre de l’enquête à venir: une auberge retirée, tout récemment ouverte par un jeune couple, un jour de tempête de neige qui oblige les clientes et les clients à arrêter leur taxi au bout du chemin et à porter leurs valises jusqu’à l’entrée. À la radio, les actualités annoncent un meurtre, le suspect est identifiable à son manteau sombre, son écharpe claire et son chapeau de feutre : vêtements d’un ordinaire confondant, d’ailleurs portés par l’ensemble des hôtes à leur arrivée. La neige tombe de plus en plus quand un inspecteur arrive à ski: une carte de l’auberge a été retrouvée sur le lieu du crime avec une note griffonnée annonçant d’autres meurtres à venir. Malgré les précautions prises, un cri retentit, l’atmosphère se tend à la découverte du corps sans vie de Madame Boyle ; heureusement l’inspecteur Trotter prend les choses en main.

La nouvelle traduction de la pièce, signée par Serge Bagdassarian et Lilo Baur, s’attache à respecter les savoureux niveaux de langues qu’Agatha Christie aimait travailler pour rehausser une diversité de classes sociales et de personnalités hautes en couleur. La metteuse en scène a été particulièrement conquise par le rythme soutenu des répliques et des incessantes entrées et sorties des personnages. Et elle rêve déjà au plaisir de la Troupe et du public se laissant surprendre par le suspens sans nul autre pareil de ce polar théâtral.


Théâtre de Châtillon


Les Vies de Léon

Lundi 5 mai – 19h30

  Théâtre de Châtillon


https://www.theatreachatillon.com/lagenda/les-vies-de-leon

Description

Expérience théâtrale immersive et innovante s’adressant à toute la famille, Les Vies de Léon nous plongent avec délicatesse dans les tourbillons de l’Histoire, au cœur de la Seconde Guerre mondiale, à travers l’histoire du jeune Léon et de ses exils successifs.

Poursuivant son questionnement sur notre récit national, cette nouvelle création du Birgit Ensemble est en corrélation directe avec Les Suppliques, spectacle accueilli la saison dernière. Les suppliques désignent les lettres envoyées par les membres de familles juives, françaises ou étrangères, à l’administration du régime de Vichy dans l’espoir que leur requête soit entendue. Dans le corpus recueilli par la compagnie pour ce spectacle, deux lettres sont écrites par Léon. De cette rencontre sur le papier est né l’envie de raconter son histoire et de faire acte vivant de mémoire.

Grâce à un dispositif d’écoute original, utilisant la technologie du son binaural permettant de reproduire la spatialisation de l’oreille humaine, nous embarquons avec Léon depuis la Belgique et partageons sa vie de 1929 à 1950 alors qu’enfant puis jeune adulte il tente d’échapper aux persécutions faites aux Juifs en traversant différents pays. De l’épique à l’intime, de l’histoire à la fiction, de l’aventure au drame, de son arrivée en France au retour sur les terres de son enfance, Les Vies de Léon nous embarquent de manière sensible et nécessaire dans un voyage initiatique au cœur d’une des périodes les plus sombres de l’histoire humaine.


Théâtre du Monfort


Subjectif Lune

Dimanche 18 mai – 16h30

  Théâtre du Monfort


https://theatresilviamonfort.eu/events/subjectif-lune

Description

Le 21 juillet 1969, deux astronautes américains de la Nasa marchent sur la Lune pour la première fois ; un événement retransmis en direct par les télévisions du monde entier. Aujourd’hui, dans un spectacle truffé d’humour et d’invention, quatre documentaristes reconstituent l’épopée humaine la plus folle du XXe siècle. Grâce à leurs caméras, une multitude d’accessoires et des effets spéciaux faits maison, ils rejouent la mission Apollo 11, décortiquant les images pour en révéler la portée technique, politique et écologique. Avec Subjectif Lune et son théâtre d’objet unique en son genre et sa capacité à raconter de petites histoires pour éclairer la grande, la compagnie les Maladroits ravive la mémoire passionnelle des premiers pas sur la Lune et nous offre une plongée dans l’espace, des étoiles dans les yeux et des rêves plein la tête.


Théâtre Nanterre-Amandiers


Anna Karènina

Description

Les gens heureux n’ont pas d’histoire. Dans Anna Karénine, Tolstoï fait le récit d’un amour adultère. Celui d’une femme qui accourt à Moscou pour sauver le mariage de son frère infidèle et croise la route d’un fougueux officier nommé Vronski. Au mépris des conventions sociales, elle abandonne mari et enfant pour vivre sa passion. Mais en bravant l’interdit, Anna rompt les liens avec une aristocratie hypocrite et provoque sa perte. Après Jane Eyre, Emma Bovary et Mrs Dalloway, Carme Portaceli revisite le destin tragique d’une femme que la société condamne à l’isolement et à la honte pour avoir osé faire ce qu’eux n’osent pas faire. Sur scène, alors qu’Anna et les autres femmes de la pièce vont être jugées, chacune raconte ce qui lui est arrivé, ce qu’elle a ressenti, pourquoi l’une d’elles a choisi de se donner la mort. A travers leurs histoires, Carme Portaceli crie encore et toujours sa colère, mais conserve l’espoir qu’il existe un endroit où leur bonheur serait possible.


Histoire d’un Cid

Vendredi 23 mai – 20h

  Théâtre Nanterre-Amandiers


https://nanterre-amandiers.com/evenement/histoire-dun-cid-pierre-corneille

Description

Durée : 1h40

Une masse blanche se gonfle lentement sur la scène. Bientôt, un château de pacotille apparaît. Celui du Cid ? Comme des enfants dans un tas de feuilles mortes, les acteur.trice.s et musicien.ne.s sautent alors à pieds joints dans les répliques cultes de ce chef d’œuvre classique :

« Va, je ne te hais point. », « Rodrigue, as-tu du cœur ? », « Ô rage ! Ô désespoir ! Ô vieillesse ennemie ! » …

Elles sont si célèbres qu’ils pourraient en faire une pièce… Un paradoxe dont s’est malicieusement emparé Jean Bellorini pour cette variation de la tragi-comédie de Corneille. Naviguant entre passé et présent, entre imagination et fidélité, en brisant l’alexandrin ou en s’y conformant, son histoire redécouvre joyeusement le dilemme de Rodrigue, son amour impossible avec Chimène, le secret de l’infante et le désespoir d’un père vieillissant… Mais s’il déconstruit avec tendresse et humour la partition originale, le metteur en scène n’en oublie ni l’éclat poétique, ni la musicalité flamboyante, ni les sujets profonds.


Théâtre de l’Odeon


Léviathan

Description

Qui punit-on et pourquoi ? D’où vient la logique de la punition ? Pourquoi le système judiciaire peine-t-il à produire un véritable sentiment de justice chez la plupart des citoyens ? Après une longue immersion au cœur du système pénal contemporain, Lorraine de Sagazan et Guillaume Poix se focalisent sur la comparution immédiate. Lors de cette procédure de justice expéditive, les justiciables ne font presque jamais face à leur victime, mais à un procureur qui représente l’État. Des délits parfois mineurs y sont punis sévèrement. Ce n’est pas la blessure produite qui est jugée mais l’enfreinte à la loi. Sous un chapiteau qui déplace l’idée du tribunal, Lorraine de Sagazan imagine un contre-espace, tente de renverser certaines évidences et d’opérer des points de bascule par-delà le bien et le mal. Car la figure du Léviathan, au vaste héritage philosophique et littéraire, nous confronte au dilemme de la violence, son exercice légitime et sa régulation par le droit et nous pose, depuis le récit biblique, cette même question cruciale : qui est le monstre ?
Léviathan est le 3e volet d’un cycle conçu par Lorraine de Sagazan et Guillaume Poix à partir de questionnements soulevés au cours d’une série de trois cents entretiens. Après La Vie invisible et Un sacre, Léviathan interroge, avec les moyens symboliques et performatifs de la fiction, le système judiciaire, ses béances et ses alternatives.


L’Hôtel du Libre-Echange

Description

L’Hôtel du Libre-Échange suit les pérégrinations de deux couples d’amis, les Pinglet et les Paillardin, pris dans une machine théâtrale délirante, dont le carburant est, bien sûr, l’adultère. Adultère d’autant plus incontournable que Monsieur Pinglet et Madame Paillardin ont une sexualité débordante, et leurs conjoints… pas vraiment. À partir de cette donnée de base, les cartes sont rebattues à l’envi par un Feydeau déchaîné, fabricant d’embûches en tout genre. Ce ballet de l’inassouvissement – car coucher ensemble paraît ici relever de l’utopie – emmène dans sa danse un partenaire improbable : un ami de la famille, fraîchement débarqué de Valenciennes avec ses quatre filles tout juste sorties du couvent. L’hôtel de passe où tout ce petit monde finit par aboutir, au milieu d’employés loufoques et de policiers, devient le cadre d’un emballement extravagant, on n’ose dire sans queue ni tête… Plus connu pour sa pratique du répertoire contemporain que pour celle du vaudeville, Stanislas Nordey a pourtant déjà mis en scène Feydeau, avec une Puce à l’oreille hilarante et poétique, dans un décor à la Jarry. Accompagné des mêmes partenaires artistiques, le scénographe Emmanuel Clolus, le chorégraphe Loïc Touzé, et le créateur de costumes Raoul Fernandez, il emmène quatorze acteurs et actrices à travers ce monde bourgeois en folie, et à l’assaut de la langue si particulière du vaudeville. Car cette mécanique d’écriture quasi maniaque, et comme prête à imploser sous la pression d’un imaginaire débridé, n’est pas pour rien dans l’intérêt que porte le metteur en scène au génie comique de Feydeau.


Théâtre du Rond-Point


On ne jouait pas à la pétanque dans le ghetto de Varsovie

Description

Convoquer l’humour pour aborder sur scène la mémoire funeste de la Shoah. C’est ce qu’entreprend l’artiste Éric Feldman dans ce que l’on pourrait qualifier de stand-up théâtral d’art et essai ! Mi-conférence, mi-confidence, cette autofiction jubilatoire nous entraîne dans une spirale de facéties, de pensées et d’émotions pures. Il faut dire que le comédien sait de quoi il parle quand il énonce les traumatismes de l’Holocauste. Ses propres parents furent des « enfants cachés », survivants de la tragédie. Dès lors, que transmettre à leur descendance ? Le principal concerné déploie un récit intime où il évoque la grande histoire, la psychanalyse, le yoga, le miracle d’être vivant et bien d’autres choses…


Théâtre de la Tempête


Le Rêve et la Plainte

Vendredi 16 mai – 20h

  Théâtre de la Tempête (Cartoucherie)


https://www.la-tempete.fr/saison/2024-2025/spectacles/le-reve-et-la-plainte-736

Description

Sur scène un petit castelet en bambou esseulé, comme un morceau de banquise au milieu de nulle part. Nous sommes au Petit Trianon à Versailles, peu de temps avant la fameuse Révolution. Louis XVI a offert une nouvelle cuisine à sa femme, la reine de France. Réunis avec leurs amis la princesse de Lamballe, le comte d’Artois, Fred et Déborah, ils devisent tranquillement sur le cours des choses. Marie-Antoinette a l’accent ariégeois et chante du Amel Bent ; Louis XVI contemple l’avenir incertain. Servies par des acteurs désopilants, ces brèves de boudoir racontent un monde qui s’achève au son doucement mélancolique de la viole de gambe. Après le chaos familial de hélas, Nicole Genovese revient à la Tempête avec une pièce de conversation et de silence. Pour ces rois et reines qui voient le changement arriver inéluctablement, le rêve et la plainte sont comme deux espaces de réconfort et de futilité nécessaires. Pour tromper l’angoisse, c’est avec un humour irrésistible et beaucoup de tendresse que ce petit monde décalé et anachronique pique-nique et chante dans de magnifiques costumes XVIIIe !



Soleil

Vendredi 6 juin – 20h

  Théâtre de la Tempête (Cartoucherie)


https://www.la-tempete.fr/saison/2024-2025/spectacles/soleil-738

Description

Que nous évoque le nom de Raymond Carver ? Un poète et novelliste américain, célèbre radiographe de la middle class américaine des années 80. En choisissant de porter 12 de ses nouvelles sur 12 scènes réparties dans le théâtre, Armel Roussel souhaite raconter un monde en éclats et nous réchauffer au contact de ces petites parcelles d’humanité. Difficile d’enfermer ces fragments dans un spectacle, vouloir les unifier est presque contre-nature. Plus qu’à une pièce, c’est à une immersion en déambulation que vous serez conviés, au cœur de l’œuvre de Carver. Une plongée sensible dans ses nouvelles peuplées de gens modestes, pris à un moment de grâce ou de faillite personnelle. Vous pourrez naviguer en petits groupes d’un récit à l’autre, de la cuisine, au salon, en passant par l’antichambre sans vous attarder plus de 20 min, pour capturer quelques instantanés de vie. Il sera question, l’air de rien, d’amour, de non-dits, d’ivresse, de deuil, de solitude et de désir. Et pour guider cette promenade ensoleillée, une vingtaine d’acteurs et musiciens venus de Belgique, de France, d’Estonie, du Japon, du Sénégal, d’Inde seront à vos côtés. Soleil sera une grande fête théâtrale !

COUP DE COEUR ❤️ DE JOSEPH

Vous aurez l’occasion de suivre les différentes scénettes qui constituent la pièce à travers les salles du théâtre de la Tempête, la scène, les gradins, les coulisses, la mezzanine… tout cela promet une expérience dynamique et unique, accompagnée de musique qui prend une place de choix lors de la représentation.

Au plaisir de vous y voir !



Bonnes

Vendredi 13 juin- 20h30

  Théâtre de la Tempête (Cartoucherie)


https://www.la-tempete.fr/saison/2024-2025/spectacles/bonnes-739

Description

À l’institut Less is more, on ne recule devant rien pour être la plus belle. La compétition est féroce entre les clientes, qui s’infligent le jour les soins chirurgicaux les plus barbares, et les employées qui les imitent, sitôt la nuit venue, tout aussi déterminées à scintiller de mille feux. Un grand concours de beauté est lancé sur le mode carnavalesque. Toutes les femmes doivent y participer, le climat compétitif est à son comble. La violence infligée sur les corps est sans retenue. Assurant les commentaires de cette course au podium, voici qu’entre en lice le mystérieux Maximus Decimus que toutes semblent révérer… Et si on lâchait sur scène tous nos désirs y compris le désir d’en rire, avec la plus grande gourmandise ? C’est un peu l’ambition de Louise Herrero et de sa bande de 6 acteur.ices qui se démultiplient jusqu’à la folie pour se jouer des injonctions à la beauté pesant sur le corps des femmes. Dans une forme résolument burlesque et décalée, c’est le rire au féminin qui sera sous les feux de la rampe dans une grande fête opulente et débridée.


Théâtre Paris-Villette


Qu’il fait beau cela vous suffit

Vendredi 23 mai – 19h

  Théâtre Paris-Villette


https://www.theatre-paris-villette.fr/spectacle/quil-fait-beau-cela-vous-suffit

Description

Durée : 1h40

Adolescent en rupture, Aleksander est tiraillé entre son désir d’indépendance, le rejet de sa langue maternelle et sa rage envers les règles du collège. Violette, CPE fraîchement débarquée, pense pouvoir résoudre les tensions par la discipline. Jean, prof de physique-chimie expérimenté, finit par craquer face à l’agression de trop. Julie, prof de français, invente toujours de nouvelles pédagogies pour transmettre coûte que coûte….

Une plongée dans le quotidien d’un système scolaire en ébullition, à travers une galerie de personnages qui tentent de faire ensemble ce que le politique ne semble pas réussir à réparer.


Sentinelles

Samedi 14 juin – 20h

  Théâtre Paris-Villette


https://www.theatre-paris-villette.fr/spectacle/sentinelles

Description

Durée : 2h20

Mathis, Swan et Raphaël se rencontrent adolescents et deviennent inséparables, unis par la même passion pour la musique. Ensemble, ils vont passer trois ans dans une prestigieuse école avant de se présenter à un concours international de piano. À la fois liés et irréconciliables, les trois amis marchent sur des chemins différents, et se tiennent, tant bien que mal, en équilibre dans la confusion de leurs désirs, de leurs sentiments et de leurs démons.

Un immense spectacle, puissant, drôle et profond, sur une histoire d’art et d’amitié et sur le rapport secret que chaque artiste entretient avec le monde.


Théâtre de Poche Montparnasse


Dialogue de Bêtes

Dimanche 11 mai – 17h

  Théâtre de Poche Montparnasse


https://www.theatredepoche-montparnasse.com/spectacle/dialogues-de-betes-2

Description

Le chat Kiki-la-Doucette et Toby-Chien n’ont qu’un plaisir : se raconter la vie de leurs maîtres chéris, les Deux-Pattes, Lui et Elle, alias Colette et Willy.

En quelques tableaux illustrés en direct par le pinceau agile du dessinateur Cyrille Meyer, Lara Suyeux incarne avec une exquise audace les dialogues de ces deux témoins à la naïveté sauvage et sensible.

Tout le charme mutin de la jeune plume de Colette s’exprime ici sur le vif !


Le Journal d’une femme de chambre

Description

Après son succès au Théâtre de Poche-Montparnasse et ses représentations à guichet fermé au Théâtre du Chêne Noir (Festival Off Avignon 2024), Le Journal d’une femme de chambre est de retour !

Un jeu de massacre jubilatoire ! Un chamboule-tout sauvage et salutaire ! Un rire énorme, féroce qui se moque de l’hypocrisie, démonte le système, bouleverse nos certitudes. Et par-dessus tout, une sensualité indomptée, un érotisme lancinant, une volupté enivrante. C’est à tout cela que nous convie Célestine, jeune parisienne embauchée comme domestique chez des notables de province… Une confession terrible, cocasse et qui nous touche au cœur. Un des plus grands textes du génial Octave Mirbeau.


Voltige

Grand Palais


Vertige

Vendredi 6 juin – 21h

  Grand Palais (organisé par le Théâtre National de Chaillot)


https://theatre-chaillot.fr/fr/programmation/2024-2025/vertige-rachid-ouramdane-chassol-nathan-paulin

Description

Pour la réouverture du Grand Palais, Rachid Ouramdane, chorégraphe et directeur de Chaillot – Théâtre national de la Danse, présente Vertige du 6 au 8 juin 2025.
Sur la musique live du compositeur Christophe Chassol, la quinzaine d’acrobates et les huit highliners de la Compagnie de Chaillot dont Nathan Paulin rendent palpable le vertige du lieu dans une contemplation nouvelle.

Pour Rachid Ouramdane, les lieux marquants sont sans fin, sans forme et peuvent être regardés inlassablement, pour peu qu’on les investisse d’une nouvelle expérience.
La verrière du Grand Palais a quelque chose d’irrationnel par son gigantisme, une architecture hors du commun qui témoigne des rêves de ceux qui l’ont conçue. Le chorégraphe propose de redécouvrir la verrière du monument dans une contemplation nouvelle ; suspendus dans les airs, nichés sur les balcons, survolant la nef, la vingtaine d’acrobates et de highliners de la Compagnie de Chaillot rendent palpable le vertige du lieu. Avec la complicité du compositeur Christophe Chassol, le spectateur est dans une position inhabituelle, couché, assis, pour contempler une architecture hors du commun. Réunis par le rêve de surpasser leur condition, les artistes suivent le rythme impulsé par Rachid Ouramdane : « Nous sommes toujours plus grands que nous le pensons ».