Plus la peine de répondre, toutes les places ont été attribuées !
Le BdA a le plaisir de vous offrir des invitations pour trois spectacles à venir : En attendant Godot et Fin de partie, de Samuel Beckett, ainsi qu’une création chorégraphique au théâtre de la Colline.
- En attendant Godot, de Samuel Beckett, mise en scène Bernard Lévy, au Théâtre de l’Athénée Louis-Jouvet.
“1953 : pièce d’avant-garde. 1956 : pièce bourgeoise. 1961 : spectacle officiel”, ainsi résumait-on la carrière d’En attendant Godot il y a un demi-siècle. Pièce unique surtout, qui, même cernée, refuse de se rendre : depuis sa création, on l’a qualifiée de nihiliste, de poétique, d’ennuyeuse, de choquante, d’insolite, de féroce, de révolutionnaire, et même de classique. On tient toutefois pour sûr que l’action se situe sur une route indécise, que deux pauvres hères y attendent un certain Godot, et, qu’en principe, l’arbre qui se tient là au premier acte est toujours là au second. Pour le reste, les voies de Samuel Beckett sont impénétrables. Il faudra donc chercher ailleurs, en soi, la résolution des mystères de Godot. Sans doute est-ce pour cela que la première pièce de Samuel Beckett continue de déranger, de surprendre et d’émouvoir. Et qu’on continue d’attendre…
Nous disposons d’une invitation valable pour un personne lors de la représentation du vendredi 18 janvier à 20h.
- Fin de Partie, de Samuel Beckett, mise en scène Bernard Lévy, au Théâtre de l’Athénée Louis-Jouvet.
À un jeune acteur assez ingénu pour demander de quoi parlait sa pièce, Beckett répondit : “Eh bien, c’est comme la dernière partie d’échecs entre Karpov et Korchnoi : dès le troisième coup, ils savaient qu’ils ne gagneraient ni l’un ni l’autre… Et ils ont continué à jouer.” Façon de dire qu’on atteint la fin de la partie, qu’il ne reste plus que quelques pièces sur l’échiquier. Mais, que faire, sinon continuer à continuer ? Ou plutôt, à répéter les mêmes rituels, manger sa bouillie, sa dragée ou son biscuit… même s’il devient de plus en plus dur. Burlesques et métaphysiques, poignantes et cocasses, les minuscules aventures de Hamm et Clov découvrent des perspectives vertigineuses, où l’on vérifiera, entre autres, que “rien n’est plus drôle que le malheur”.
Nous bénéficions d’une invitation valable pour une personne lors de la représentation du jeudi 7 février à 20h00.
- Le cabaret discrépant, d’après Isidore Isou, de Olivia Grandville, au Théâtre de la Colline.
Chorégraphe, Olivia Grandville se passionne pour les démarches artistiques insolites. Son Cabaret discrépant s’inspire des théories pour le moins radicales de la “dernière des avant-gardes”, le lettrisme, né en 1947. Entre installations et performances, entre danse et théâtre, entre ironie et tribune politique, ce récital “hypergraphique et super-polémique” veut retrouver l’esprit subversif et l’énergie juvénile des fondateurs du mouvement, Isidore Isou, Gabriel Pommerand, François Dufrêne et Maurice Lemaître. Les propositions de leur Manifeste de la danse ciselante – où ils pulvérisent avec un humour ravageur l’art chorégraphique de leur temps – ont paru à Olivia Grandville étrangement prémonitoires par rapport aux enjeux de la danse contemporaine : elle a donc réalisé et inclus dans sa conférence performée 19 “ballets ciselants”, qui vont de la “danse débat” au “strip-tease à rebours” en passant par le “quasi anti-ballet”… Présenté à Avignon en 2011, le spectacle sera joué dans une version imaginée pour La Colline.
Nos bénéficions d’une invitation à valoir pour les représentations des vendredi 25 janvier à 21h, samedi 26 janvier à 21h, dimanche 27 janvier à 16h, mardi 29 janvier à 19h, mercredi 30 janvier à 21h.
Ces invitations seront remportées par les plus rapides à nous contacter. Comme toujours, ces offres sont réservées aux membres du COF !