La Comédie Française nous propose une promotion pour Don Giovanni de
Mozart, mis en scène par Stéphane Braunschweig au Théâtre des Champs
Elysées. Plusieurs dates sont possibles :
Lundi 05/12, 19h30
Mercredi 07/12, 19h30
Vendredi 09/12, 19h30
Dimanche 11/12, 17h
Mardi 13/12, 19h30
Jeudi 15/12, 19h30
Le tarif proposé est de 20€ pour les moins de 26 ans, *réservation
obligatoire* par téléphone au 01 49 52 50 66 avec le code
“JeuneTCE-DonGiovanni” ; 24€ pour les plus de 26 ans en suivant ce lien
: http://bit.ly/2gB1Yrm
*Présentation de l’opéra*
Don Giovanni s’annonce fièrement comme un dramma giocoso. L’expression
semble difficilement traduisible en français tant l’apparente
contradiction des termes y est forte. Mais dès que l’on cherche à y
pénétrer, on est précipité dans un délicieux tourbillon d’ambiguïtés.
Rien ici n’est en fait assuré : le libertinage y est exalté mais les
couples se croisent et se perdent. Le destin se joue des masques,
jusqu’à l’ultime défi.
Le metteur en scène Stéphane Braunschweig, auteur de ce spectacle créé
avec succès au printemps 2013, avait fait le choix de revisiter le
personnage traditionnellement séducteur et cynique de Don Giovanni au
travers du regard de Leporello. Ainsi, avant d’être son valet, son ami
ou son confident, il y devenait surtout son premier spectateur. Et il
nous invitait nous-même spectateur à porter ce même regard à la fois
proche et distancié. « C’est le drame humain qui m’intéresse avant tout.
Un drame humain qui puisse résonner pour nos consciences d’aujourd’hui
», aime à rappeler Stéphane Braunschweig quant à son approche
dramaturgique. Et il nous prouvait que la quête de « liberté suprême »
que revendique le licencieux Don Giovanni, a aujourd’hui encore tout son
sens.
Jérémie Rhorer et son Cercle de l’Harmonie seront, comme il y a trois
saisons, dans la fosse. Salué comme le Pelléas de sa génération,
Jean-Sébastien Bou s’empare ici des habits de Don Giovanni où son
élégance et sa voix parfaitement timbrée (claire dans l’aigu et
généreuse dans le grave) devrait faire merveille. Robert Gleadow qui
incarnait déjà Leporello lors de la création portera de nouveau ce
regard « double ». Autour d’eux, la jeunesse et le talent de Julie
Boulianne et Myrtò Papatanasiu, de Julien Behr et Anna Grevelius. Tout
est réuni pour faire de cette ultime journée du héros libertin l’une des
plus belles fêtes de l’esprit et des sens.