L’Amour Interdit
- Richard Wagner – La Défense d’aimer, ou la Novice de Palerme, ouverture
- Richard Strauss – Don Quichotte, poème symphonique pour violoncelle et orchestre, op. 35
- Claude Debussy – Pelléas et Mélisande, suite orchestrale (orchestration d’Erich Leinsdorf)
Orchestre de Paris, dirigé par Fabien Gabel, violoncelle Antônio Meneses, alto Ana Bela Chaves.
14/02/2015 à 19h, Philharmonie de Paris 1, Grande Salle.
18 places, 10 euros.
Sortez vos mouchoirs : pour la Saint Valentin l’Orchestre de Paris et la Philharmonie de Paris nous offrent un programme romantique autour du thème de l’Amour Interdit. Amour rêvé pour Don Quichotte, poème symphonique de Strauss qui illustre les aventures burlesques de Sancho Panza (représenté par l’alto) et son maître Don Quichotte (violoncelle), éperdu d’une paysanne qu’il ne rencontrera jamais. Amour fatal de Tristan et Isolde de Wagner, dont l’histoire trouve des échos dans celle moins connue de Pelléas et Mélisande, récit d’un amour jalousé ne pouvant s’achever que dans la mort, ici adapté de l’opéra de Debussy en une suite pour orchestre. Le tout est ironiquement introduit par l’ouverture de la Défense d’aimer (Das Liebesverbot) opéra de jeunesse de Wagner, ode à l’amour libre, surprenant par sa légèreté et ses influences italianistes, contrastant avec le style de la maturité wagnérienne…
Un programme qui saura vous remonter le moral, que vous alliez l’écouter seul ou mal accompagné !
« Les histoires d’amour finissent mal… En général. »
Jasser Haj Youssef
Tunisie, viole d’amour
07/03/2015 à 17h00 au Théâtre des Abbesses (Théâtre de la Ville).
12 places, 11 euros.
La viole d’amour, instrument secret et confidentiel, doit sa magie à la fascinante hypnose de sa sonorité. À la fois flûte et murmure nocturne, son âme et ses silences éloquents rencontrent les épopées des bardes d’Asie centrale et les confidences du blues américain. Sous le prisme de cet instrument unique joué par Jasser Haj Youssef, les questions d’histoires et de traditions résonnent avec spiritualité.
Violoniste de formation, Jassr Haj Youssef est le premier à avoir redécouvert la viole d’amour. Il a su la mettre au service d’une musique aux multiples facettes. Avec une surprenante modernité, Orient et Occident se mêlent, la classique rencontre le jazz et l’impro, l’Italie du XIVe siècle côtoie les percussions indiennes et l’universalisme de la world music.
La Symphonie Fantastique
- Piotr Ilitch Tchaïkovski – Concerto pour violon
- Hector Berlioz – Symphonie Fantastique
Orchestre de Radio France, dirigé par Myung-Whun Chung, violon Maxim Vengerov.
La Symphonie Fantastique, basée sur un récit autobiographique (ce que Berlioz niera par la suite) a été écrite et pensée comme un outils de séduction. En effet, Berlioz cherchait en composant cette œuvre à l’actrice irlandaise Hariett Smithson. L’œuvre est donc hantée par une mélodie représentant la bien-aimée, décrite comme idée fixe. Berlioz, inspiré, ne mettra que deux mois à composer la symphonie (février-mars 1830). Un record, vu la complexité et le génie de l’œuvre.
La Symphonie Fantastique représente l’apogée du Romantisme français dont Berlioz est l’un des principaux représentant.
Vedernikov / Berezovski
- Piotr Ilitch Tchaïkovski – Hamlet, ouverture-fantaisie, op. 67
- Sergueï Prokofiev – Concerto pour piano n°1 en ré bémol majeur, op. 10, concerto pour piano n°4 en si bémol majeur “pour la main gauche”, op. 53
- Alexandre Scriabine – Poème de l’Extase, op. 54
Orchestre de Paris, dirigé par Alexander Vedernikov, piano Boris Berezovski.
20 places, 10 euros.
09/04/2015 à 20h30 à la Philharmonie de Paris 1, Grande Salle. 2h hors bis.
Tant les mouvements sombres et fougueux du premier concerto, œuvre de jeunesse du compositeur, que la fausse humilité du second, concerto “pour la main gauche”, écrit pour Paul Wittgenstein, pianiste amputé du bras droit, permettront au pianiste d’explorer l’écriture de Prokofiev, résolument virtuose. À leur tour, le romantisme exacerbé de Tchaïkovski ainsi que la volupté du Poème de Scriabine (originellement Poème Orgiaque) mettent à l’honneur l’Orchestre de Paris, dirigé par l’ancien directeur musical du Bolchoï, pour compléter cette plongée au cœur d’une Russie tourmentée.
Cette réalisation fait suite à la première coopération du pianiste et du chef d’orchestre, en 2012, qui avaient interprété le Divin Poème, un autre poème symphonique de Scriabine, et le deuxième concerto pour piano de Prokofiev. Venez découvrir ces œuvres dans la nouvelle salle de la Philharmonie, dont on doit l’architecture à Jean Nouvel, conjuguant proximité des artistes et acoustique exceptionnelle.
Conlon / Volodos
- Weber – Obéron, ouverture
- Beethoven – Concerto pour piano n°3 en ut mineur, op. 37
- Zemlinsky – Une Tragédie florentine, suite
Orchestre de Paris, dirigé par James Conlon, piano Arcadi Volodos.
29/04/2015 à 20h30 à la Philharmonie de Paris 1, Grande Salle. 1h55 avec entracte.
20 places, 10 euros.
Le troisième Concerto pour piano de Beethoven (1804) s’éloigne du style mozartien des deux précédents et préfigure les mouvements romantiques des œuvres postérieures ; un équilibre fougueux qui promet d’être interprété à merveilles par le virtuose pianiste russe Arcadi Volodos. L’ouvrage sera encadré par deux extraits d’opéras romantiques, inspirés de la littérature anglaise : l’ouverture d’Obéron, œuvre librement inspirée du fameux Songe d’une Nuit d’Été de Shakespeare, et une suite tirée d’une Tragédie Florentine, court opéra en un acte d’après la pièce éponyme d’Oscar Wilde. L’ensemble sera mené par James Conlon, ancien directeur musical de l’Opéra de Paris.
Järvi / Goerne
- Claude Debussy – La Mer, trois esquisses symphoniques
- Marc André Dalbavie – Concerto pour voix et orchestre (création mondiale)
- Modeste Moussorgski – Tableaux d’une Exposition (orchestration de Maurice Ravel)
Orchestre de Paris, dirigé par Paavo Järvi, baryton Matthias Goerne.
21/05/2015 à 20h30 à la Philharmonie de Paris 1, Grande Salle. 2h avec entracte.
20 places, 10 euros.
L’art de l’orchestration est à l’honneur pour cette soirée où vous (re)découvrirez La Mer, une des compositions orchestrales les plus jouée de Debussy, triptyque symboliste considéré comme l’une des plus belles évocations symphoniques de la nature. C’est la visite d’un musée qui inspire au compositeur russe Moussorgski les Tableaux d’une exposition, série de dix pièces pour piano réorchestrée par Maurice Ravel, véritable représentation de la progression d’un visiteur au milieu d’œuvres aux couleurs multiples. Couleurs qui sont au centre des recherches de Marc-André Dalbavie, un compositeur contemporain récompensé pour ses œuvres symphoniques explorant les limites du timbre et de sa mise en espace – sa dernière œuvre, Concerto pour voix et orchestre, interprétée par le baryton Matthias Goerne, promet de compléter à merveille cette grande exposition de la richesse orchestrale et vocale !
Le tout est dirigé par l’excellent Paavo Järvi, directeur musical de l’Orchestre de Paris depuis 2010.
Rachmaninov / Brahms
- Rachmaninov – Concerto pour piano n° 3
- Brahms – Symphonie n° 2
Orchestre de Radio France, dirigé par Myung-Whun Chung, piano Daniil Trifonov.
19/06/2015 à 20h30 à la Philharmonie de Paris 1, Grande Salle.
20 places, 5 euros.
Les deux concertos pour piano présentés seront interprétés par Daniil Trifonov, enfant prodige de la musique qui à dix ans seulement se produisait déjà dans le monde entier. La prouesse technique sera au rendez-vous et nous l’espérons, l’émotion également.
Ces deux œuvres constituent une magnifique entrée en matière pour les néophytes du piano ou un très bon moment pour les férus de cette discipline. Un concert à ne surtout pas manquer.
